Coronavirus : à Saint-Denis, un parc rouvre uniquement pour les enfants handicapés

Coronavirus : à Saint-Denis, un parc rouvre uniquement pour les enfants handicapés

Pour réussir la sortie du confinement qui a commencé le 11 mai, le gouvernement a divisé la France en deux zones en fonction de la situation sanitaire : une « verte » et une « rouge ». Certaines règles de déconfinement varient entre ces zones. Par exemple, à l’inverse des régions « vertes », les parcs et jardins publics situés dans les régions « rouges » doivent rester pour le moment fermés.

Se détendre et souffler

C’est notamment le cas en Seine-Saint-Denis, un département en zone rouge, tout comme l’ensemble de la région Ile-de-France. Or, avant même le déconfinement du pays et son lot de mesures du gouvernement, la ville de Saint-Denis avait pris, fin avril dernier, la décision de rouvrir les portes du Parc de la Légion d’Honneur. Un acte de rébellion ? Pas du tout, plutôt un geste plein de bon sens et d’empathie. En effet, l’ouverture du parc est réservée aux enfants en situation de handicap et à leurs familles. Une véritable bouffée d’oxygène pour eux, alors que le confinement a souvent été très mal vécu et qu’ils continuent de faire face à de nombreux défis durant le déconfinement.

Une réouverture à la demande des associations liées au handicap

Cette initiative répond à une demande des associations œuvrant à l’accompagnement des enfants handicapés, qui auraient même souhaité que l’ouverture se fasse dès le début du confinement. L’autorisation du préfet de Seine-Saint-Denis permet un accès au parc pendant trois demi-journées par semaine : mardi et jeudi de 14h30 à 17h30, et le samedi de 9h à 12h.

Seuls les habitants de Saint-Denis peuvent en profiter. Pour y entrer, l’enfant doit être accompagné d’une personne majeure et présenter un document attestant de sa situation de handicap (attestation de la MDPH, justificatif de dépôt de la demande à la MDPH ou carte d’invalidité).

Un grand bol d’air qui se prend en toute sécurité puisque des agents municipaux et des bénévoles d’associations liées au handicap assurent la surveillance, notamment pour rappeler les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale.