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Prix Handi-Livres 2016 : Présentation de la catégorie Livre Jeunesse Enfant
Cette catégorie récompense les ouvrages dont le héros est une personne en situation de handicap ou dont le thème central traite du handicap et qui s’adresse spécifiquement aux enfants âgés de 0 à 11 ans.
L’édition 2014 du Prix Handi-Livres a vu l’apparition de deux catégories consacrées aux livres pour la jeunesse au lieu d’une seule. Et c’est donc Laure Perrin qui a eu l’honneur de devenir la première lauréate du Meilleur Livre Jeunesse Enfant pour son ouvrage Chien guide pour la vie (Akela Edition). En 2015, pour la 10ème édition, le jury a décidé de récompenser Sylvie Deshors pour L’école du tonnerre (Éditions Rue du Monde).
Cette année, 5 nouvelles œuvres sont en compétition pour être primées :
- Des signes et moi... de Cendrine GENIN et Séverine THÉVENET (Âne Bâté Éditions)
- Le trio L et la petite Afghane de Sylvie ARNOUX (L’ivre-Book)
- Les yeux d'Alix de Gwénola MORIZUR et Fanny BRULON (Éditions d’un Monde à l’Autre)
- Mamie Roulette se motorise de Mireille ROUX-GLASSON et Benoît TURBET (CAADS - ADHAP SERVICES)
- On n'est pas si différents de Sandra KOLLENDER et Claire CANTAIS (La ville brûle)
Des signes et moi... de Cendrine GENIN et Séverine THÉVENET
Des signes et moi… c’est la représentation de 43 mots (noms, verbes, adjectifs) de la langue française traduits en langue des signes par des enfants. Chaque double page contient ainsi trois axes de lecture : le mot écrit, la photographie d’un enfant faisant la traduction signée et une photographie imageant la signification du mot. Des mots simples qui entretiennent pour la plupart un rapport direct avec l’imaginaire des enfants – la nature, les animaux, les nuages, les bonbons – mais aussi des doubles pages pour exprimer des contrastes comme le jour et la nuit ou la gentillesse et la méchanceté, avec la vocation de présenter des signes élémentaires artistiquement mis en scène.
Le trio L et la petite Afghane de Sylvie ARNOUX
Dans ce deuxième chapitre qui suit Le trio L et la classe verte, on retrouve Louise, Léo et Loïc le jour de leur rentrée des classes en CM1 ; une journée particulière où se mêlent la joie de retrouver les copains à l’angoisse de l’année à venir. Sans compter l’arrivée brouillonne de Léo qui semble ne pas avoir entendu son réveil et préparé son cartable à la va-vite. Mais très vite le groupe inséparable est mis en présence de Gulmina, une fillette afghane qui vient tout juste d’arriver en France avec sa mère. S’il n’est déjà pas facile d’intégrer une nouvelle école, ça l’est encore moins dans un pays qui n’est pas le sien. Alors Gulmina s’isole, reste à l’écart des autres et se montre très craintive. Une situation à laquelle le trio compte bien remédier en entourant Gulmina de toute leur attention. Une amitié nouvelle parvient à se nouer, renforcée à son tour par celle qui se crée entre la mère de Louise et celle de Gulmina. L’occasion d’échanger des parcours de vie radicalement différents mais également d’évoquer le récit de la guerre et des conditions de vie en Afghanistan. Bien décidé à aider leur nouvelle amie, le trio L va être l’instigateur d’un important mouvement de solidarité réunissant à la fois l’école mais aussi l’ensemble des habitants de la commune ardéchoise et qui perdurera tout au long de cette année scolaire.
Les yeux d'Alix de Gwénola MORIZUR et Fanny BRULON
Les yeux d’Alix, c’est le regard posé sur le monde par une jeune fille en situation de handicap visuel : ce qu’elle en perçoit mais aussi comment elle le dessine à sa façon. Chaussée de ses imposantes lunettes, elle trébuche, perd ses affaires, subit les railleries de son voisin et ne parvient pas à remettre la main sur les affaires qu’elle égare. Qu’à cela ne tienne, la déficience d’Alix lui a permis de développer d’autres facultés : une personnalité bien affirmée et un imaginaire débordant grâce auquel elle distingue ce sur quoi « personne ne s’attarde pour vraiment regarder ». Alors bien sûr, le tracé des tissus échappe à sa vue mais elle n’en connaît que mieux la matière des étoffes qu’elle fait glisser entre ses doigts. Et puis surtout, elle rêve de devenir une alouette et quand l’occasion lui est donnée de formuler ce vœu à la lueur de bougies rouges et blanches, le destin offre à Alix le pouvoir de battre de ses propres ailes.
Mamie Roulette se motorise de Mireille ROUX-GLASSON et Benoît TURBET
C’est avec surprise et joie que Nathan découvre la surprise que sa grand-mère lui a préparée : désormais équipée d’un fauteuil électrique flambant neuf, elle va pouvoir se débrouiller toute seule et mieux les accompagner lui et sa sœur Margot dans leurs jeux. Surtout que c’est la veille du départ en vacances en Normandie, où elle les emmène chaque été avec son mari, et que ce « 4 x 4 » bravant la pluie et roulant sur le sable promet de nouvelles perspectives. Source de nombreuses curiosités mais aussi de nouveaux exploits, le fauteuil électrique de Mamie Roulette fait très vite oublier à ses petits-enfants le handicap qui jusqu’alors la privait de sa liberté et de son autonomie.
On n'est pas si différents de Sandra KOLLENDER et Claire CANTAIS
L’album de Claire Cantais et Sandra Kollender présente sur chaque double-page des scènes de la vie quotidienne d’enfants en situation de handicap, mental ou physique. Des enfants différents dans leur motricité, leur façon de pouvoir regarder le monde ou d’être autonome mais qui partagent la même candeur que les autres, le même éveil propre à cet âge où l’on préfère manger une glace et laisser les épinards sur le bord de l’assiette, où rien n’est plus important que de fêter son anniversaire avec ses amis ou d’aller faire la course dans le jardin. Un imagier pour montrer que les rites et les rires de l’enfance sont universels malgré la différence avec laquelle certains sont obligés de composer.