Seine-Maritime : soutien de 1,2 M€ du Gouvernement pour l’autisme

Seine-Maritime : soutien de 1,2 M€ du Gouvernement pour l’autisme

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, ont annoncé lundi 8 février 2015 un soutien financier de 1,2 million d’euros en Seine-Maritime dans le cadre du troisième Plan autisme.

Premier projet : financement d’une plateforme d’interventions précoces

Un premier financement, à hauteur de 300 000 euros par an, sera consacré à la première plateforme d’interventions précoces pour les jeunes enfants, âgés de 18 à 36 mois, ayant un trouble du spectre de l’autisme. Portée par le Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rouen, cette plateforme permettra d’assurer :

  • un suivi intensif de 15 heures en moyenne par enfant et par semaine ;
  • des pratiques professionnelles conformes aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médicaux-sociaux (ANESM).
Second projet : rénovation d’une MAS

Le deuxième financement, d’un montant de 900 000 euros, contribuera au financement des travaux de rénovation et d’aménagement de la maison d’accueil spécialisée (MAS) « Terres de Rouvre », située à Notre-Dame de Bondeville en Seine-Maritime. Ce financement permettra notamment à l’établissement :

  • d’améliorer les conditions d’hébergement des résidents (adultes présentant des troubles du spectre de l’autisme) en aménageant des unités de vie pour 5 à 6 personnes ;
  • de créer plus de salles d’activité, de repos et de loisirs.

Pour Marisol Touraine, ces deux projets constituent « une réponse concrète à l’attente des familles ». « La qualité doit être au rendez-vous et c’est le cas ici (…) Je souhaite que la France fasse partie des pays en pointe dans le domaine de l’autisme et particulièrement pour les interventions précoces recommandées chez les jeunes enfants », a déclaré pour sa part Ségolène Neuville.