Le CSA salue des efforts dans l’accessibilité des programmes de télévision

Un enfant regarde la télévision

La loi confie au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) le soin de veiller à l’accessibilité des programmes télévisés aux personnes handicapées et à la représentation du handicap à l’antenne. Dans son rapport annuel 2018 consacré à cette mission, le CSA fait ainsi remarquer que des efforts significatifs ont été réalisés par certains diffuseurs pour inscrire, via des réalisations pérennes, les questions liées aux handicap et à l’accessibilité dans leur projet d’entreprise.

Une dynamique positive chez certains diffuseurs

En améliorant notamment la qualité de l’accessibilité, ils répondent ainsi aux attentes des associations, comme sur la question du positionnement et de la taille de la vignette où apparaît l’interprète en Langue des Signes Française (LSF) à l’écran.

Toutefois, le CSA considère que les marges de progression des médias audiovisuels sur l’accessibilité sont encore importantes. Il a notamment constaté une baisse, depuis 2016, des volumes annuels de programmes sous-titrés pour dix des onze chaînes ayant l’obligation de sous-titrer l’ensemble de leurs programmes (seule France 4 propose un volume de programmes en hausse), ainsi qu’une baisse des volumes annuels de programmes audiodécrits inédits pour onze chaînes sur quatorze par rapport à 2017 (TF1, France Télévisions, M6, C8, TMC, TF1 Séries Films, L’Equipe, RMC Story, RMC Découverte, Chérie 25 et LCI).

Des actions en 2019

Différentes actions sont menées chaque année par le CSA en vue d’optimiser les efforts des chaînes. Il a ainsi par exemple incité les responsables des listes candidates aux élections européennes du 26 mai 2019 à recourir davantage, pour leurs clips de campagnes, à la traduction en LSF. L’organisme a relevé que 20 des 34 listes ont choisi de le faire. Pour cette année 2019, le CSA envisage également de signer avec les parties prenantes un guide de bonnes pratiques pour s’assurer de la bonne qualité de l’audiodescription, sensibiliser les chaines d’info en continu à la demande des associations de disposer de davantage de programmes interprétés en LSF ou encore poursuivre le travail de sensibilisation des éditeurs concernant la qualité de la traduction en LSF de leurs programmes.