Prix Handi-Livres 2017 : Présentation de la catégorie Livre Jeunesse Enfant

Affiche du Prix Handi-Livres

Cette catégorie récompense les ouvrages dont le héros est une personne en situation de handicap ou dont le thème central traite du handicap et qui s’adresse spécifiquement aux enfants âgés de 0 à 11 ans.

L’édition 2014 du Prix Handi-Livres a vu l’apparition de deux catégories consacrées aux livres pour la jeunesse au lieu d’une seule. Et c’est donc Laure Perrin qui a eu l’honneur de devenir la première lauréate du Meilleur Livre Jeunesse Enfant pour son ouvrage Chien guide pour la vie (Akela Edition). En 2016, pour la 11ème édition, le jury a décidé de récompenser Claire Cantais et Sandra Kollender pour On n'est pas si différents (La Ville Brûle).



Cette année, 5 nouvelles œuvres sont en compétition pour être primées :

  • Moi, Ernest... de Laurent SOUILLÉ (Des ronds dans l’O jeunesse)
  • Trio en quête ! L’Espion des neiges de Charlotte GROSSETÊTE (MamE)
  • Le soleil sous les branches d'Amélie CLAVIER et Edgard ORRAY (Dahlir)
  • L’arbre-maison de Valérie WEISHAR-GIULANI (Éditions du Miroir aux troubles)
  • Entre nous – Bébé signe de Cendrine GENIN et Séverine THEVENET (Âne bâté Éditions)
Moi, Ernest... de Laurent SOUILLÉ

Moi, Ernest..., c’est l’histoire d’un garçon né avec une bouche qui « s’enquiquinait à ne pas vouloir parler » et sur laquelle il décida un jour de poser un gros pansement. Indifférent à la compagnie des autres, à l’exception de sa «môman», Ernest trouve refuge dans les histoires qu’il compose frénétiquement jour et nuit devant sa machine à écrire Remington. Seulement, après le décès de sa mère, ce héros dont on ignore l’âge se retrouve totalement livré à lui-même, sans autre compagnie que celle de son chat. Une vie dont la monotonie se trouve brisée le jour où Ernest découvre à la télévision le métier d’éditeur et qu’il décide de faire lire ses histoires. Mais comme rien n’est jamais simple, l’écrivain en herbe doit d’abord faire face à des erreurs d’aiguillage et quelques déconvenues avant de faire la rencontre de Monsieur Jean-Yves, celui qui va enfin révéler les talents de conteur du jeune homme.

Trio en quête ! L’Espion des neiges de Charlotte GROSSETÊTE

Raphaëlle, Gabriel et Mickaël, âgés de 10 ans environ, sont les meilleurs amis du monde dans cette classe de CM2 dont les institutrices félicitent le calme et la bonne conduite. Inséparables, ils se réjouissent d’aller bientôt en classe de neige tous les trois, malgré l’infirmité de Mickaël cloué à sa chaise roulante mais autour duquel tout le monde y va de sa bonne volonté pour l’aider. Cependant, cette joie ambiante risque fort d’être perturbée par l’arrivée à l’école en cours d’année de Victor, un garçon taciturne que pas même les excellents desserts des parents de Raphaëlle, meilleurs restaurateurs de la région, ne semblent pouvoir amadouer. Comment apprivoiser Victor ? Et que cache- t-il derrière cette carapace et ce côté revêche ? Ils vont fondre tous les deux comme par enchantement quand, pour sauver un chiot égaré dans la montagne, Victor va prouver qu’il vaut mieux que ce personnage détestable qu’il s’est forgé, en venant au secours de Raphaëlle et de Mickaël, tombés tous deux dans une doline. Et c’est avec lui que l’aventure continuera pour démasquer enfin ce mystérieux homme qui les espionne depuis leur arrivée à la montagne...

Le soleil sous les branches d'Amélie CLAVIER et Edgard ORRAY

Le soleil sous les branches raconte l’histoire de Benjamin le jour de sa rentrée dans une nouvelle école. Les autres élèves sont alors prévenus par le maître : Benjamin connaît quelques difficultés et c’est la raison pour laquelle une assistante l’accompagne pendant ses heures de classe. Comme ses camarades, Benjamin apprend à lire, écrire et compter mais, dans la cour de récréation, il reste à l’écart, à l’abri des branches d’un arbre qu’il contemple. Et quand parfois il a du mal à se concentrer sur sa leçon, il abandonne son cahier pour dessiner les feuilles du vieux marronnier qu’il aime tant et trouver un peu d’apaisement. Seulement quand l’automne arrive, l’arbre adoré perd son manteau à mesure que Benjamin perd ses repères et voit son comportement se dégrader, obligeant ses parents à l’enlever de l’école. Attristés par cette nouvelle, les élèves et leur instituteur décident de réfléchir à quel moyen mettre en œuvre pour ramener Benjamin auprès d’eux.

L’arbre-maison de Valérie WEISHAR-GIULANI

Paul est le dernier enfant d’une famille qui en compte six. À la différence de ses frères et sœurs, il vit dans un monde dont il est le seul à détenir la clé ; seule sa mère parvient encore à l’approcher, au désespoir de l’un de ses frères qui aimerait partager un lien avec lui mais sans y parvenir. Il va encore à l’école quelques heures par jour mais sans aimer ça. La seule chose qui semble apaiser l’enfant, c’est l’imposant cerisier planté au milieu du jardin et la musique diffusée par le bruit des feuilles. Alors quand son père décide de construire une cabane suspendue dans l’arbre, Paul en fait rapidement son refuge de prédilection. Seulement un jour, un orage éclate et le jeune garçon se trouve reclus en haut de son perchoir. L’occasion pour son frère d’engager un rapprochement.

Entre nous – Bébé signe de Cendrine GENIN et Séverine THEVENET

Dans ce nouvel imagier de Cendrine Genin et Séverine Thévenet, la notion d’ « entre nous » est déclinée autour d’une petite série de mots (78) où l’on voit des sentiments (la peur ou le verbe aimer), des objets (la sucette, le doudou), des animaux (la coccinelle, l’escargot ou la poule), des verbes (jouer, manger). L’univers de ces bébés s’ordonne ainsi peu à peu au gré des expressions et des situations. Une petite photo de format carré, en noir et blanc, parfois légèrement teintée, présente un enfant. Il fait un signe ou plus exactement il « signe », c’est-à-dire qu’il montre en langue des signes un mot écrit en capitales d’imprimerie et repris, explicité par une autre photo pleine page, en couleur cette fois-ci.